"Gescherter ! Qui a dit qu'on bouffait que des Wurst ?!"

Physiquement, Annabelle n’a pas beaucoup changé… pourtant, elle est devenue méconnaissable.
La première chose qui brouille les pistes, ce sont ses grosses lunettes. Pas vraiment un accessoire de mode, mais plutôt une nécessité. Depuis la catastrophe, sa vue a progressivement baissée, la rendant presque aussi myope qu’une taupe. Du coup, elle collectionne quelques paires de lunettes, histoire de voir où elle marche. Ses lunettes lui donne d’ailleurs un air assez sévère, presque antipathique… peut-être est-ce la raison pour laquelle les gens ne l’approche pas trop ?

Deuxième chose, elle est obligée de porter des vêtement assez couvrant, des foulards, des gants, ou autres, pour cacher sa prothèse en acier –Bah oui, pas sûr que les gens reste insensible en voyant Terminator dans la rue…
Il lui arrive donc d’être assez asymétrique au niveau vestimentaire, vu qu’elle couvre énormément son bras droit, mais découvre son bras gauche pour ne pas avoir trop chaud… Elle a donc customisé beaucoup de ses vêtements, ce qui lui donne une apparence assez… particulière malgré elle. Elle essaie donc de rester discrète en ne portant pas trop de truc voyant…

Désormais, elle attache une grande partie de ses cheveux en une grosse tresse derrière sa tête, surement influencée par l’éternel tresse de son frère.

Lorsqu’elle quitte l’université, Annabelle change du tout au tout.
Elle troque ses lunettes de geek contre une paire de lentilles couleur ambre, adaptée à sa vue, pour couvrir la couleur naturellement rouge de ses yeux. Elle porte aussi des vêtements beaucoup plus habillés, mais pas trop non plus, elle souhaite garder une certaine liberté de mouvement. Le plus souvent, une chemise blanche bien opaque, portée sur un slim noir et des baskets hautes, avec de légers talons. Elle coiffe plus soigneusement ses cheveux, les laissant lâchés ou attachée en queue haute quand elle « passe aux choses sérieuses ». Elle porte rarement son uniforme de Police (au grand dam de son capitaine), et préfère rester en civil pour ne pas attirer l'attention.

+ Elle porte autour de son cou un pendentif avec une bille transparente, contenant du sable...

Profondément traumatisée par les évènements causés par la dernière attaque d’ARNA il y a 7 ans, Annabelle a changée. Beaucoup changé.
Elle est devenue un peu plus mûre et réfléchie avec le temps. Normal, elle a bien grandit, et il y a bien longtemps qu’elle ne fait plus l’andouille en public. Elle aussi devenue assez... colérique et émotive. Pas qu'elle pleure pour rien ou quoi, juste que la moindre petite chose peut la faire s'enflammer en une fraction de seconde.
Bien que toujours un peu barrée et sympathique quand on prend le temps de la connaitre, elle est devenue très discrète, presque autant qu’un fantôme. Par ailleurs, plus rien de l’étonne. Elle est imperméable à la plupart des faits divers dans le monde, et à tout ce qui peut se dire sur elle.

Depuis qu’elle est au Japon, elle passe chaque petit seconde de son temps libre à lire des mangas, à regarder des animés quand elle ne loupe pas l’horaire, ou à s’abrutir devant des jeux télévisé à la con comme une partie de la population du pays pour décompresser.
Elle passe sinon le reste de son temps à l’université, à griffonner des prototypes de voiture et à étudier. Elle ne parle à personne et est devenue très introvertie, presque cataloguée d’élève-fantôme dans l’université où elle continue ses études car elle disparait littéralement à la sonnerie de fin de cours. La vrai raison, c’est qu’elle n’a « pas le temps » de trainer à bavarder dans les couloirs avec les autres élèves : son travail l’attend.
Elle vit à 100/h, pour combler le vide laissé par la fin de l’aventure des Mokoguerriers, et surtout pour ne pas avoir le temps de repenser à cette catastrophe. C’est pour cette raison qu’elle a rejoint la police. Et autant dire qu’elle ne s’ennuie pas dans sa brigade.

Annabelle n’a rien du policier exemplaire. Elle évacue tout son stress de la journée de cours lorsqu’elle rejoint le poste, et prend les missions comme un jeu, sans pour autant oublier l’importance de chaque situation. Elle devient plus agressive, plus réactive, et aime tenir tête à son supérieur malgré le respect qu’elle lui porte. Malgré sa désinvolture, elle est très appréciée par ses collègues de travail, car elle illumine leur journées souvent ennuyeuses sous les ordres de leur chef.

Annabelle est originaire de Bretagne. C'est une enfant abandonnée très jeune qui a voyagé d'orphelinat en orphelinat pendant des années, sans jamais trouver de famille.
Ces changements constants d'environnement et d'entourage lui ont forgé son caractère loufoque. Et ce n'est qu'une fois dans un orphelinat près de la frontière Allemande qu'elle a été confié à un homme riche, qui s'en occupa, un peu, pendant ses premières années, puis disparut soudainement, la laissant avec sa femme et ses deux enfants. Ses fils étaient plus vieux qu'elle, et leur mère disparut peu de temps après que le père soit partit.
Après, l'histoire des deux frères, vous la connaissez...

Lorsque les deux garçons en partie robotisés partirent dans leur quête de l'Alchimie, Annabelle resta avec ceux qui s'étaient occupé de ses frères et d’elle-même à la mort de leur mère; Une jeune femme de l'âge de ses frères, Winry, et sa grand-mère, s'occupant d'un commerce de prothèses en métal. C'est d'ailleurs ici qu'elle a continué, dans l'ombre, à étudier cette alchimie qui passionnait ses frères, et qu'elle a appris tout ce qu'elle sait en matière de bricolage et compagnie.

Quand elle se sentit prête, elle partit d'elle même dans un pensionnat français, où, étrangement, son père avait déjà prévu son inscription...

C’est dans ce pensionnat français qu’elle vécut l’une des histoires les plus folles qui auraient pu lui arriver. Un monde virtuel, une entité maléfique, des amis, une grande aventure… Mais comme toutes bonnes choses, elle avait une fin. Après une ultime attaque, ARNA, le génie numérique du mal, fut anéanti. Difficile d’y croire, après tant de mission, tant de combats…

La fin de cette aventure ne s’était pas faite sans sacrifice. La « grosse tronche » du groupe, leur ami Jérémie, y avait disparu, et beaucoup d’autres personnes avaient aussi perdu la vie. Cet évènement grave, qui avait marqué la population mondiale et était rentrée dans l’Histoire, avait jeté sur le groupe de collégiens comme une malédiction. Ils étaient les seuls à connaitre la véritable raison de cette catastrophe. Leur collège avait été détruit, et nos anciens Mokoguerriers, comme bien d’autres, furent transférés dans d’autres établissements encore en état, et donc, se séparèrent.

Annabelle retourna en Allemagne avec ses frères, chez leurs amis, pour subir une intense opération: la greffe d’une prothèse d’acier, pour remplacer son bras perdu lors de son dernier combat contre ARNA. Elle y resta deux ans dans le cadre de la rééducation de son bras, mais surtout d’une surveillance rapproché de son état physique et mental.
La jeune fille avaient toujours du mal à faire le deuil de son ami collégien, mais aussi de son premier amour, Gaara … Elle avait promis de ne pas l’oublier, alors elle ne l’oublierait pas, même si elle devait en souffrir toute sa vie.
La blonde sortait très peu. Perdue dans une petite maison, isolée de tout, dans la campagne allemande, avec pour seule compagnie un chien avec une patte en métal, son amie d’enfance Winry et sa grand-mère, et ses frères lorsqu’ils revenaient la voir, Annabelle dessinais. Et elle dessinait du métal. Des appareils, des machines… Elle s’était presque prise de passion pour sa prothèse et son fonctionnement. Fréquenter de nouveau quotidiennement Winry et sa grand-mère avait réveillé sa passion pour le bricolage, la physique, … Et un jour, elle se mit à mélanger tout ça. En y ajoutant une dose d’imagination et de créativité, elle commença à dessiner ses premières voitures. Futuristes, complètement irréalisable.
Avec le temps, Annabelle dessinait de plus en plus de voiture, se concentrant sur leur design, et remplissant des cahiers entier de prototype, qui ne verraient surement jamais le jour.
Mais c’était sans compter sur le coup de pouce d’Edward, qui fit un pari fou. « T’aurais pas le courage d’envoyer un de tes dessins à une marque de voiture. »
Brulant d’envie de contredire son frère, elle envoya un dessin. Mais pas à une seule entreprise. Non, à plusieurs.
… Et la victoire était plus incroyable qu’escompter. Différentes grandes marques entamèrent une guerre pour obtenir le prototype, proposant des sommes de plus en plus grosses à la jeune fille, qui ne savait plus où donner de la tête. Le choix fut difficile, mais le premier prototype fut vendu à une grande marque de voiture Japonaise, qui lui offrait en plus de la prime, un logement incroyablement bien placé dans la capitale. C’était l’occasion rêvé de changer de vie… et poussée par ses frères et sa petite famille, elle sauta le pas.

C’est comme ça qu’Annabelle partit étudier dans un lycée européen à Tokyo, s’éloignant le plus possible de ce qu’elle avait vécu auparavant, changeant de vie, de culture, et c’est là-bas qu’elle fit ses véritables premiers pas dans le design automobile pour plusieurs marques de véhicule Japonais.

Après en avoir terminé avec le lycée, elle s’aiguilla vers une université Japonaise sans grande ambition. Elle aurait pu arrêter l’école, c’est vrai, mais elle souhaitait garder un pied dans les études, comme une sortie de secours. Entre les cours et les quelques projets automobiles qu’elle gérait, elle avait appris à conduire. Au diable l’âge légal pour piloter, elle voulait tester ses créations, et le faisait le plus souvent la nuit en participant à des courses avec d’autres pilotes passionnés.
Et c’est pendant l’une de ses courses clandestines qu’elle se fit arrêter par la Brigade Rapide d'Intervention de la police japonaise pour « excès de vitesse et occupation illégale de la route ».
Elle faisait toujours des excès de vitesse machin-chose, et se faisait toujours poursuivre par la brigade. Sauf que cette fois, elle s’était fait rattraper. Ou plutôt, comme elle aimait le dire, elle s’était laissé attraper, pour voir ce que ça faisait.

Après une nuit en garde à vue, elle put rentrer chez elle, dans son grand appartement de luxe généreusement offert par elle-même et son salaire de designer automobile. Et oui, avec l’argent gagné, elle avait changé pour quelque chose de plus… grandiose, mais toujours aussi bien placé. Et au moins, elle était sure que sa première entreprise ne pourrait pas connaitre son identité si facilement ~
Quelques jours plus tard, elle reçut un appel de la part de la Brigade qui l’avait arrêté. Ils avaient apparemment besoin de ses talents de pilotes pour arrêter un fugitif sur la route. ... Depuis cette mission improvisée qui fut extrêmement palpitante et couronnée de succès, elle rejoint la brigade à temps partiel en tant que lieutenant sous la tutelle du capitaine de la brigade.

Sept longues années s’écoulèrent depuis qu’elle avait quitté la France, elle revenait souvent en Europe pour voir ses frères, ainsi que pour des meetings automobiles… Elle n’avait plus revu un seul membre de sa bande depuis ce jour-là.
Bien sûr, elle ne se doutait pas que ses aventures, supposées être terminées depuis des années, et auxquelles elle ne préférait pas penser, allaient remonter à la surface, qui plus est de cette manière…

Après la catastrophe, Annabelle a plus ou moins arrêté ses études pendant 2 ans pour se consacrer à sa rééducation. Elle faisait quelques « piqures de rappel » avec la grand-mère de Winry, histoire de ne rien oublier de ce qu’elle avait appris.

Elle pensait faire ça encore longtemps, jusqu’à ce que Edward s’en mêle et fasse prendre un nouveau tournant à sa vie. Un simple crayonné sur une feuille blanche venait de changer son destin.
Elle a donc quitté sa paisible campagne allemande pour la jungle de Tokyo.
Elle y a étudié plusieurs années dans un lycée puis dans une université banale, et a percé en tant que designer pour plusieurs grands noms de l’automobile et de la moto Japonais en continuant à dessiner à coté de ses cours. Elle est reconnue pour son talent en mécanique et en esthétique, ce qui pour son jeune âge, fait d’elle un « génie ».
Sa réputation l’a précédée dans le reste du monde, la poussant à souvent se déplacer à l’étranger pour son travail. Bien sûr, tout ceci se fait sous pseudonyme et dans l’anonymat, elle ne souhaite aucune interview ni apparition télé, redoutant que cela puisse troubler sa tranquillité. Elle est assez parano d’ailleurs, se disant que des personnes liées de près ou de loin à ARNA pourrait la retrouver…
Pour le monde extérieur à son business, elle est donc juste une rumeur, un mythe populaire donc l’existence n’est pas scientifiquement prouvée, un fantôme, qui signe ses œuvres par « FullMetal » (que l’on retrouve gravé sur le c*l de la plupart des dernières voitures et moto sorties sur le marché de l’automobile. xD)

Lié à ce travail principal, Annabelle est aussi devenue Pilote dans la Brigade Rapide d’Intervention de la Police Japonaise après avoir parcouru les routes de nuit en tant que Road Racer. A force de tester les nombreux prototypes de voiture et de moto sur la route, ses talents de pilote ont atteint leur apogée et on fait d’elle l’un des grands pilotes participants de nuit à des courses sur route dans des endroits parfois insolites, mais aussi aux courses poursuite dans le but d’arrêter des malfrats en plein délits à grande vitesse sur les autoroutes ou dans les villes.

A l’université, elle est une élève solitaire, extrêmement discrète –au point que les professeurs et les élèves ne la remarque parfois même pas- et silencieuse, sérieuse et studieuse, bien qu’un peu dissipée et souvent absente à cause de sa triple vie. Il lui arrive aussi de dormir en cours quand ses missions nocturnes se prolongent jusqu’au matin…
Bref, un élève fantôme. La seule personne qu’elle fréquente est un jeune délinquant, dont les cheveux changent de couleur presque toute les semaines, qui « étudie » (bien qu’il ne soit pas VRAIMENT très doué pour ça) dans sa classe depuis ses débuts à l’université, et avec qui elle a fini par se lier d’amitié grâce aux cours de kendo qu’elle suit en guise de club obligatoire.